Minimalisme : pourquoi j'ai décidé d'alléger ma déco
2018 est une année de changements radicaux pour moi. Je me suis enfin décidée à affronter différents problèmes qui m'encombraient au quotidien : trop de travail, trop de malbouffe, trop de consumérisme. Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de parler un peu de moi sur le blog en vous expliquant les différentes démarches que j'ai suivi pour changer ma vie et faire face à ces trois sources de mal-être.
Je commence donc aujourd'hui par le consumérisme. Comme beaucoup de "Netflix-adeptes", j'ai regardé avec beaucoup d'intérêt le documentaire sur les Minimalistes. Et je dois avouer qu'il m'a fait énormément réfléchir sur ma façon de consommer et d'appréhender mes achats au quotidien. Pour ceux qui ne l'ont pas vu, le documentaire met en lumière les auteurs du livre "The Minimalists", Joshua Fields Millburn & Ryan Nicodemus. Les deux hommes racontent la manière dont ils ont transformé leur vie en s'entourant uniquement de l'essentiel et en se débarrassant du superflu. En écoutant leurs propos, j'ai réalisé que j'avais une méconnaissance du "way of life" minimaliste : il ne s'agit pas de vivre avec trois fois rien dans un environnement blanc et ultra épuré ! Ce mode de vie consiste tout simplement à donner, trier et jeter tous les objets et meubles dont on ne se sert pas ou qui ne nous rendent pas heureux.
Trier, jeter, donner
Certes, je ne suis pas encore prête à vivre avec 3 pulls, 1 table et 4 chaises. Mais commencer à alléger ma maison et ma déco, OUI ! Je me suis donc attelée à la tâche dès le premier jour de mes vacances, en commençant par la salle de bain : exit les produits de beauté périmés, les cosmétiques achetés en trop grosse quantité (la peur de devoir tenir tout un hiver sans mettre le nez dehors ? Pfff, n'importe quoi !) et les accessoires inutiles. J'ai jeté ce qui n'était plus valable et fait des petits paquets avec le reste, que j'ai donné à mon entourage. Première prise de conscience : ai-je vraiment besoin d'avoir tout cela ? Non. J'ai donc pris la décision dans la foulée de terminer les produits entamés (non au gaspillage) et de me contenter d'un minimum pour la suite. La fabrication de mes propres cosmétiques me titille depuis un bon moment (la suite logique des produits ménagers faits maison), c'est donc l'occasion rêvée de commencer !
Dans le dressing, j'applique depuis des années un excellent conseil donné par l'une de mes cousines : un habit qui entre, un autre qui sort ! Je l'applique évidement en fonction du type d'habit : si j'achète un pull, je retire un pull de ma penderie, etc. Cette fois, j'ai décidé d'aller plus loin en me séparant des habits que j'aime beaucoup mais que je ne porte jamais, pour des raisons diverses : pas (plus) en accord avec mon style, difficiles à porter en raison de la couleur, peu pratiques, etc. J'ai mis les plus jolies pièces en vente sur un site spécialisé, le reste est parti chez Emmaüs.
Passons maintenant à la bibliothèque : ai-je besoin de conserver tous ces livres ? Certainement pas. Car il est clair que je n'ouvrirai plus jamais une grande partie d'entre eux. La bibliothécaire de ma ville m'a donc vu débarquer un matin avec deux grands cartons pleins de livres en tous genres. Youpi ! J'aurai également pu faire un stand comme je l'ai vu récemment près de chez moi : une personne a posé une planche sur deux tréteaux devant chez elle pour y exposer tous ses livres, avec un simple écriteau : "servez-vous". J'ai trouvé l'idée très chouette.
Après le sous-sol (qui s'est vidé de moitié !), je m'attaque cette semaine à la cuisine. Et vous savez quoi ? Malgré la fatigue occasionnée par ce rangement drastique, je me sens VRAIMENT plus légère. J'aime à 1000% tous les objets autour de moi ! J'ai laissé mes états d'âme au placard, pour trier de façon rationnelle et logique : en ai-je besoin ? Vais-je m'en resservir ? Si la réponse est "peut-être" ou "dans 10 ans" => trash.
Epurer sa déco
Passons maintenant à la déco. Comme pour la mode, cela fait un bon moment que j'ai cessé d'acheter des accessoires cheap ou ultra tendance (ce qui signifie : destinés à être démodés dans l'année qui suit). Je mise désormais sur la qualité lorsque j'achète du neuf : de beaux matériaux, des couleurs neutres, que je suis certaine d'aimer dans 5, 10, 15 ans. Des formes simples aussi. D'une part, cela me permet de conserver ces objets plus longtemps. D'autre part, étant donné le coût plus élevé, cela m'oblige à attendre avant d'acheter, et donc à réfléchir sur le bien-fondé de mon achat. En me laissant du temps, je savoure d'autant plus ma nouvelle acquisition par la suite.
Comme pour les livres et les vêtements, j'ai donné ou vendu ce qui était "en trop" dans ma déco : les bibelots, les cadres, les trucs "made in China" achetés sur un coup de tête... Résultat : je ne conserve que ce qui est beau à mes yeux ! Et cerise sur le gâteau, les objets sont mieux mis en valeur. La maison respire à nouveau et reste plus lumineuse que jamais. Le style brocante s'est peu à peu effacé au profit d'une ambiance plus neutre, qui au final me convient beaucoup mieux (et ce n'est pas ma moitié qui s'en plaindrait). La seule chose dont je ne peux me passer , ce sont mes plantes. Mais comme le disent si bien Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus dans le docuentaire The minimalists, l'idée n'est pas de se débarrasser de tout ! Si tout le contenu de ta bibliothèque te rend heureux, parce que tu adores tes livres et qu'ils représentent une part importante de toi, alors garde-le. Mes plantes me rendent heureuse. Tout est dit.
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